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Le choc. Rwanda 1994: le génocide des Tutsi

Publié le 17 avril 2024 Mis à jour le 17 avril 2024

Le génocide rend le passé plus présent que le présent lui-même.

AUTEURS
Sous la direction de: Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, Samuel Kuhn, Jean-Philippe Schreiber.

ANNÉE
2024

ISBN
9782073056764

ÉDITION
Gallimard

LIEN
Le choc. Rwanda 1994 : le génocide des Tutsi - Gallimard LCP
 

PAGES
432


RÉSUMÉ

Dans le cadre des 30e commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, Ornella Rovetta et Marie Fierens ont contribué à l’ouvrage collectif « Le Choc. Rwanda 1994: le génocide des Tutsi » (dirigé par Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, Samuel Kuhn et Jean-Philippe Schreiber) qui vient de paraître chez Gallimard (2024).

Dans leur texte, « La justice à défaut de la vie », elles reviennent sur l’entretien qu’elles ont réalisé au Rwanda, en 2019, avec Gasana Ndoba, un défenseur des droits humains engagé dans la lutte pour la justice depuis des dizaines d’années. Bien avant 1994, il a tenté, en vain, d’alerter la communauté internationale sur l’imminence du génocide.

Cet entretien a initialement été enregistré dans le cadre d’un podcast de recherche, primé par le Fonds Wernaers (FNRS) et l’ULB, qui a lui-même donné lieu à une capsule vidéo.

Extrait de « La justice à défaut de la vie » : Il faut imaginer, en lisant ce texte, ce que les mots ne disent pas du lieu d’où Gasana Ndoba (nous) parle : c’est une fin de journée de février 2019, à Kigali, dans un jardin du quartier de Kicukiro. Là, nous conversons avec lui. Sa voix est posée, son récit précis.

Gasana Ndoba nous aide à penser la justice ; à en voir et ressentir les errements, aussi. Il nous dit pourquoi il est important de la repenser sans relâche.

« Il y a des archives, et ce n’est pas rien », conclut-il à propos de l’immense héritage documentaire que nous ont laissé les procès. Et là où nous n’avons de cesse, même trente ans plus tard, de nous indigner de l’inaction de la communauté internationale en 1994, il nous rappelle qu’il n’y avait pas d’alternative. Alors, il fallait continuer à collecter les preuves et à interpeller l'ONU. C’est ce qu’il a fait, avec d’autres. Car derrière la justice internationale, il y a des hommes et des femmes. C’est aussi leur histoire que raconte ce texte.

Recensions de l’ouvrage collectif : Télérama et Mediapart. Discuté également dans La Grande libraire.