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La justice belge, les bourreaux allemands et la Shoah
Auteur: Marie-Anne Weisers, 2020
AUTEUR
Weisers Marie-Anne
ANNÉE
2020
LIEU
Bruxelles
ÉDITION
Éditions de l'Université de Bruxelles
RÉSUMÉ
Les procès belges d’après-guerre menés contre les criminels de guerre allemands ont été perçu comme un échec. Le bilan de ces procès n’a pas répondu aux ambitions annoncées pourtant dès 1942 par le gouvernement en exil à Londres. L’idée qui s’est largement répandue est celle d’une justice qui n’aurait pas bien fait son travail, et de magistrats qui se seraient montrés indifférents voire insensibles au sort infligé par l’occupant allemand aux Juifs de Belgique.
La découverte d’archives judiciaires et l’analyse minutieuse du procès d’Otto Siegburg donne une autre image de la justice belge. Ce chasseur de Juifs, qui a agi avec un acharnement et une brutalité inouïe, a été condamné pour crime contre l’humanité par le conseil de guerre de Bruxelles dans un procès à rebondissements qui n’a pourtant pas fait jurisprudence. Par cette analyse, Marie-Anne Weisers montre qu’il y eut, au contraire, une volonté réelle de sanctionner les auteurs des crimes commis contre les Juifs.
En remontant le cours de l’histoire du droit international depuis la Première Guerre mondiale, l’auteur examine l’évolution des décisions prises en matière de répression des crimes de guerre, d’abord par les Alliés, puis par le Gouvernement et le Parlement belge après la Deuxième Guerre mondiale. Ces décisions politiques et juridiques placèrent par la suite les magistrats belges devant des situations insolubles. Le livre raconte comment les membres de l’Auditorat général se sont battus pour contourner les immenses difficultés auxquelles ils furent confrontés et comment ils tentèrent de poursuivre les criminels de guerre allemands à la hauteur de la gravité des crimes commis.
Weisers Marie-Anne
ANNÉE
2020
LIEU
Bruxelles
ÉDITION
Éditions de l'Université de Bruxelles
RÉSUMÉ
Les procès belges d’après-guerre menés contre les criminels de guerre allemands ont été perçu comme un échec. Le bilan de ces procès n’a pas répondu aux ambitions annoncées pourtant dès 1942 par le gouvernement en exil à Londres. L’idée qui s’est largement répandue est celle d’une justice qui n’aurait pas bien fait son travail, et de magistrats qui se seraient montrés indifférents voire insensibles au sort infligé par l’occupant allemand aux Juifs de Belgique.
La découverte d’archives judiciaires et l’analyse minutieuse du procès d’Otto Siegburg donne une autre image de la justice belge. Ce chasseur de Juifs, qui a agi avec un acharnement et une brutalité inouïe, a été condamné pour crime contre l’humanité par le conseil de guerre de Bruxelles dans un procès à rebondissements qui n’a pourtant pas fait jurisprudence. Par cette analyse, Marie-Anne Weisers montre qu’il y eut, au contraire, une volonté réelle de sanctionner les auteurs des crimes commis contre les Juifs.
En remontant le cours de l’histoire du droit international depuis la Première Guerre mondiale, l’auteur examine l’évolution des décisions prises en matière de répression des crimes de guerre, d’abord par les Alliés, puis par le Gouvernement et le Parlement belge après la Deuxième Guerre mondiale. Ces décisions politiques et juridiques placèrent par la suite les magistrats belges devant des situations insolubles. Le livre raconte comment les membres de l’Auditorat général se sont battus pour contourner les immenses difficultés auxquelles ils furent confrontés et comment ils tentèrent de poursuivre les criminels de guerre allemands à la hauteur de la gravité des crimes commis.
Mis à jour le 5 février 2024